Une webfiction qui emprunte le look d’une campagne contre les préjugés, mais avec les rôles inversés. Le public est invité à démystifier les Blancs et leur culture exotique et étrange. Contrairement à l’idée répandue, « non, les Blancs ne sont pas tous pareils! ».
Moi j’ai un ami blanc! a été coscénarisé par huit artistes de cultures diverses: atikamekw, anishnabe, haïtienne, tunisienne, congolaise, camerounaise et québécoise. L’histoire est racontée à travers une plateforme interactive et des capsules vidéo qui empruntent le look d’une campagne caritative. Des citoyens présentent leur « ami blanc » et racontent comment cette rencontre a provoqué une prise de conscience. Et si, au-delà de sa couleur de peau, chaque Blanc était avant tout une personne? 😉
Photos de tournage
Août 2020. Tournage un peu casse-gueule, réparti entre Montréal et différents endroits dans la région de Soulanges, avec une équipe technique très minimaliste, sous un ciel annonciateur de pluie, sans compter le purell et les masques! Mais quand on est débrouillard, têtu et bien entouré, rien ne nous arrête! Lancement prévu en décembre 2020. Photos ci-dessus prises par Josiane Farand et Martine Gignac.
Rayonnement Médiatique
« Cette petite websérie, un coup de coeur personnel qui aborde l’amitié dans l’autodérision et l’explosion des préjugés. » — Helen Faradji, chroniqueuse cinéma (Radio-Canada)
« C’est délibérément baveux, irrévérencieux, provocateur… et drôle ! » — Simon Chabot, journaliste (La Presse)
Festivals / projections
Gala Numix – Prix de la websérie de l’année (Info/divertissement)
Digital Media Fest – Italie – « Proud To Have a White Friend » lauréat pour Meilleure websérie, Meilleur acteur de soutien (Dolino), Meilleure idée originale
Comment les jeunes Inuits perçoivent les « Blancs » qui habitent leur village? Ce court métrage expérimental a été réalisé dans une école d’Inukjuak dans le cadre d’un atelier de cocréation. Personne n’échappe à la dérision irrévérencieuse des élèves, lesquels se moquent sans retenue de la directrice d’école, du professeur, des policiers, de l’infirmière, sans oublier le cinéaste blanc qui dirige l’atelier… Présenté au Festival Présence autochtone 2019.
PHOTOS
CRÉDITS
Financé par Culture à l’école, en partenariat avec Kativik Ilisarniliriniq (la commisson scolaire du Nunavik), Main Film et L’OEIL CINÉMA.
Un gros merci pour leur collaboration aux professeurs Francis Giguère et Patrick Maltais, Rebecca Lessard de Youth Fusion ainsi qu’Amber Douthwright de Kativik.
Et surtout, merci à tous les cocréateurs! À Inukjuak : les élèves de Francis et Magalie, Catherine Massé, Chantale Parent, Nancy Osbourne, Sylvie Roussy, Joshua Kettler, Stella et Sophie. À Umiujaq : les élèves de Patrick Maltais, Nellie Tookalook, Darlene MacDougall, Mina Novalinga, Willie Kumarluk, Matthew Bryan, Olivier, Cindy, Cheryl et Eve.
BILAN DU PROJET
« Le carré des Qallunaat » est un projet développé par le cinéaste Julien Boisvert qui est parti à la rencontre des élèves dans deux écoles du Nunavik, à Inukjuak et Umiujaq. Comment ces jeunes Inuits perçoivent cette « invasion du carré » qui touche désormais leur territoire et leur culture? À travers des ateliers de cocréation tenus à l’automne 2018, le projet a permis de transmettre aux élèves les rudiments d’un tournage de film. À la fin de chaque semaine, le court métrage réalisé en classe était présenté dans la salle communautaire du village. Près d’une cinquantaine de personnes ont assisté à chaque projection.
Mais au-delà du volet cinéma, c’est l’expérience de réflexion qui constituait le nerf du projet. Élèves, professeurs et cinéaste ont cogité ensemble pour discerner quel est le mode de penser des Qallunaat – dit « l’Homme blanc » – et comment il se distingue de la « Inuit Way ». Rapidité, précision, perfection, impatience sont les mots qui ont été nommés le plus souvent pour qualifier la mentalité occidentale.
Si ces Qallunaat ont un esprit carré, alors quelle forme définirait la culture inuite? Un cercle aurait été la réponse facile. Beaucoup d’objets traditionnels épousent en effet cette forme: igloo, ulu, qullik, canot, curving, drum et bien d’autres. Leur vision de la nature et des relations humaines est aussi teintée par le cercle, qui s’exprime par des communautés fortes, une économie basée sur les coopératives, une conscience plus aiguë des cycles lunaire et solaire, un soucis permanent pour la reproduction de la vie, etc.
Mais dans les faits, l’expérience n’a pas permis de conclure que la forme circulaire régissait le monde inuit. D’abord, cet exercice de réflexion n’intéressait pas toujours les participants. Donc difficile d’obtenir des réponses. C’est un questionnement qui semble interpeller davantage les anthropologues, les cinéastes comme Julien et ces autres types de Qallunaat qui cherchent dans leur tête au lieu de vivre le moment présent.
En parallèle, une des deux classes a exploré la question des appareils mobiles, notamment comment ces technologies affectent spécialement les jeunes Inuits. Un atelier de création de « memes » en Inuktitut a permis de réfléchir à la rareté du contenu inuit sur le Web.
Une chose est sûre, la culture inuite se situe à l’opposé du carré. Elle est faite de courbes, voire de lignes aléatoires, ce qui permet sans doute à ce peuple de mieux cohabiter avec la nature environnante, elle-même régie par ces lois géométriques. En ces temps de crise climatique, ne serait-il pas temps pour les Occidentaux de revenir eux aussi à un mode de vie plus circulaire? D’adoucir les coins de leur carré? Ce projet déployé dans les écoles d’Inukjuak et d’Umiujaq s’est soldé sans avoir pu répondre à toutes ces questions. Il en a même fait naître de nouvelles. Ça tombe bien, cette aventure artistico-philosophique ne fait que commencer!
Ce projet est financé par Culture à l’école. Il était offert en partenariat avec Kativik Ilisarniliriniq (la commisson scolaire du Nunavik), Main Film et L’OEIL CINÉMA. Un gros merci pour la collabo indispensable des professeurs Francis Giguère et Patrick Maltais, de la responsable de Youth Fusion Rebecca Lessard, ainsi que d’Amber Douthwright de Kativik! Merci aussi à tous ces gens pour votre participation: à Inukjuak, les élèves de Francis et Magalie, Catherine Massé, Chantale Parent, Nancy Osbourne, Sylvie Roussy, Joshua Kettler, Stella et Sophie; à Umiujaq, Nellie Tookalook, Darlene MacDougall, Mina Novalinga, Willie Kumarluk, Matthew Bryan, Olivier, Cindy, Cheryl, Eve.
Tapis Rouge Films lance le documentaire « S’affranchir de l’image », un film sur le périple du réalisateur Julien Boisvert parti à la rencontre de gens qui défient les standards corporels et célèbrent la diversité. Julien s’est entouré d’une équipe chevronnée avec Josué Bertolino à la direction photo et Guillaume Lévesque à la prise de son. Antoine Létourneau-Bélanger signe la trame musicale originale et l’artiste Éléonore Goldberg, les animations.
SYNOPSIS
À l’ère des communications, l’image du corps idéal est relayée sur toutes les plateformes, en continu. Alors que des millions de personnes cherchent à atteindre les standards de beauté, d’autres questionnent cette standardisation et célèbrent les corps diversifiés. Des naturistes qui proposent un lâcher-prise sur leur image corporelle; des queers et féministes qui déjouent les stéréotypes homme/femme; des personnes handicapées qui revendiquent leur unicité et rompent avec le misérabilisme; des femmes rondes qui exposent leur beauté sous les projecteurs… Et si la solution c’était de faire comme eux, de s’affranchir de l’image pour être seulement soi, sans filtre, sans mise en scène?
DIFFUSION
• Tou.tv • Radio-Canada national et régional • Circuit des festivals à partir de l’été 2019 • Avant-première au Cinéma Paraloeil en mai 2019
Avec Julie Proulx Arnaud Beauchamp Laurence Caron-Castonguay Françoise Crête Anastasia Marcelin Laurence Parent Mélanie Richer Vanessa Ruest-Vignola Michel Vaïs
Scénarisation et recherche et réalisation Julien Boisvert
Production Evelyne Lafleur Guy
Image Josué Bertolino
Son Guillaume Lévesque
Montage Mirenda Ouellet Sophie Benoît Sylvestre
Spécialistes Arnaud Granata Dre Stéphanie Léonard
Avec la participation de Yann Domonol Katie Duhamel Mérik Duhamel-Richer Véro Leduc Joëlle Rouleau Josianne Salomon Ghislain St-Pierre Véronique Verret Laurie-Edwidge Cardinal Marie-Pier Tremblay
Musique originale Antoine Létourneau-Berger
Animation Éléonore Goldberg
Narration Catherine De Sève
Textes de la narration Julien Boisvert Evelyne Lafleur Guy
Conseiller à la narration Hugo Latulippe
Conception sonore et mixage Daniel Toussaint
Montage final Annaël Beauchemin
Colorisation Julien Mailhiot-Guyon
Assistance à la colorisation Stéphanie Vaillancourt
Graphisme Julien Boisvert
Avec la collaboration de ICI Radio-Canada Télé Directrice, Services Français Radio-Canada Est-du-Québec JOSÉE BOUCHARD
Première chef, développement de contenu et production DIRECTION, SERVICES RÉGIONAUX MARTINE BOLDUC
*** Équipe Tapis Rouge Films ***
Coordination de production et postproduction Isabelle Desmeules
Coordination additionnelle Martine Gignac
Comptabilité de production Anja Kreysch
Conseil juridique Marie-Josée Harel
Vérification comptable Benoît Gauthier CPA, CA
Équipe de tournage
Un groupuscule mené par deux femmes pénètre dans un complexe scientifique. Leur mission: trouver des fichiers sonores de bélugas classés « secret ». Dans un va-et-vient entre réalité et fiction, ce court métrage questionne les stratégies de communication des écologistes.
À PROPOS / ABOUT THE PROJECT
Beluga.mp3 est un court métrage de fiction de 10 minutes réalisé à Rimouski (Québec) par Julien Boisvert en collaboration avec Paraloeil. Cet organisme lançait en 2015 un appel de projets, Plan large, qui visait à rapprocher la démarche des cinéastes et des scientifiques de la mer. Julien s’est intéressé au discours iconoclaste de Pierre-Henry Fontaine, un biologiste de l’Île verte, qui déploie autant de passion à défendre les mammifères marins qu’à pourfendre certains courants animalistes. À ce personnage qui sort du cadre, d’autres personnages viendront s’ajouter, ceux-là fictifs : des « artivistes » qui partagent ce même désir de brasser la cage, de militer autrement.
Au final, Beluga.mp3 est un hommage aux francs-tireurs, aussi bien des sciences marines que de l’activisme environnemental.
En complément au court métrage, deux documents sont aussi disponibles en ligne : l’entrevue intégrale avec Pierre-Henry Fontaine, puis le thème musical composé par L’Oeil et le Monocle, constitué à 100% de chants de bélugas.
Synopsis Un groupuscule mené par deux femmes pénètre dans un complexe scientifique. Leur mission: trouver des fichiers sonores de bélugas classés « secret ». Dans un va-et-vient entre réalité et fiction, ce court métrage questionne les stratégies de communication des écologistes. Comment sensibiliser le public à la survie du Béluga du Saint-Laurent– et d’autres espèces menacées – sans tomber dans le sensationnalisme? Un projet philosophique qui soulève des enjeux sérieux… sans se prendre au sérieux.
About the project A small group lead by two women penetrated into a research facility. Their mission: to get their hands on beluga audio files recorded off shore of a petroleum construction site. In a blend of reality and fiction, this short film questions communications strategies used by ecologists. How to gain public awareness about the survival of the St-Laurent Beluga whale, and other threatened species, without resorting to sensationalism? A philosophical project that addresses serious issues… without taking itself too seriously.
Director Biography Born in French Canada in 1978, Julien Boisvert learns to make films while member of a video-activist collective in the early 2000s. Now a professional filmmaker, Julien continues his work on independent, political shorts, while still maintaining a distance from ideological affiliations.
THÈME MUSICAL
Thème musical composé par L’Oeil et le Monocle, constitué à 100% de chants de bélugas. Ce morceau accompagne le court métrage Beluga.mp3 lancé en 201 et produit par Paraloeil et Nous Média. Merci au GREMM pour les droits d’utilisation sur leurs enregistrements sonores. À noter que ce morceau est sous licence Creative commons.
« L’artiste et le scientifique utilisent un langage différent pour aborder la réalité. Leurs démarches peuvent se rencontrer cependant. Elles puisent toutes les deux leur inspiration dans le plaisir d’interroger la réalité, de révéler des aspects insoupçonnés du monde et de trouver en lui de nouvelles sources d’enchantement. »
Paralœil, un centre de production et de diffusion de cinéma indépendant à Rimouski, s’associe à plusieurs organismes scientifiques pour proposer à six cinéastes de créer un film inspiré par les sciences de la mer. Durant six semaines étalées en 2015/2016, les artistes résidents pourront observer et interpréter le travail des scientifiques qui étudient le fleuve, la mer, les vents et la faune marine. S’inspirant de cette expérience, ils devront créer une œuvre personnelle pouvant aller du documentaire au film d’art et d’essai. S’ils le souhaitent, les participants scientifiques pourront aussi collaborer créativement à l’œuvre.
Paralœil assistera les cinéastes pour établir les balises de la résidence dans chaque lieu, se chargera de la production et assurera le rayonnement du projet sur le territoire régional, en diffusant les œuvres hors des lieux conventionnels, près du fleuve, sur des voiles, etc.
Ce projet de résidences est ouvert en priorité aux cinéastes du Bas-St-Laurent.
ÉQUIPE
Partenaires Paraloeil, CALQ, ONF, Ismer, FM300 Réalisateur/scénariste Julien Boisvert Mettant en vedette Soraïda Caron, Emmamalin Larsson, Pierre-Henry Fontaine, Marc Simard, Rémy Vaillancourt Directeur photo Josué Bertolino Assistante réalisatrice Geneviève B. Genest Preneur de son Guillaume Lévesque Directrice artistique Olivia Giroux Création chorégraphique Soraïda Caron Conception musicaleL’Oeil et le Monocle / Antoine Létourneau Berger Aide à la recherche scientifique Pierre-Henry Fontaine, Audrey-Claude Charlebois, Samuel Giard Aide à la production Martin Côté, Valérie Mongrain Conseiller au montage Martin Charron Images supplémentaires Olivier D. Asselin, Cynthia Naggar, Martine Gignac, Pierre-Luc Morin Traduction David Widgington, Benjamin Grégoire, Yves Gélinas, Annikki Gélinas
Un projet transmédia qui plonge le public dans une campagne humanitaire inversée. L’histoire est racontée par le biais du site interactif Parrainez.org et d’une série d’infopubs qui reproduisent l’esthétique des organisations humanitaires. Diffusé dans une dizaine de festivals internationaux, remarqué par plusieurs médias étrangers (Le Monde, Radio France, RTBF…), visionné par plus de 300 000 personnes.
À PROPOS
Parrainez un enfant riche (PER) est une fiction interactive qui plonge le public dans une campagne humanitaire décalée. Des habitants du Sud viennent en aide aux enfants d’Occident frappés par la «pauvreté relationnelle». L’histoire est racontée par le biais du site interactif Parrainez.org et d’une série d’infopubs qui reproduisent l’esthétique des organisations humanitaires. Qui est vraiment riche? Qui est pauvre? Campagne sérieuse ou simple parodie? Un projet transmédia qui brouille les cartes…
En trame de fond de l’histoire, un nouvel ordre mondial, avec ses propres codes, stéréotypes et repères géographiques. La richesse relationnelle est la nouvelle mesure qui détermine le rang de chaque pays dans la hiérarchie mondiale.
Mais au premier plan de l’histoire, il y a les personnages : Marie-Solange Nyampundu, porte-parole de la campagne, entourée des parrains et des enfants riches. Vous, le public, qui infiltrez le jeu et le transformez en une campagne réelle. Enfin les «cobayes», qui ont participé à la phase de développement, véritable laboratoire interculturel. Visitez le site pour en savoir plus: Parrainez.org/a-propos
RETOMBÉES DU PROJET
Voici un récapitulatif des statistiques, festivals et médias qui ont couvert ce projet transmédia depuis son développement.
300 000 visionnements* / 52% en France / 8% en Belgique / 20% au Canada / 2/3 entre 18 et 35 ans / 350 parrainages sur Parrainez.org
* Le nombre de visionnements cumule les statistiques de tous les vidéos du projet: version française et anglaise (Sponsor a Wealthy Child), vidéos répertoriés sur les deux chaînes Youtube, vidéos exclusifs à la plateforme web, etc.
« C’est perturbant intellectuellement votre histoire, j’aime beaucoup. » – Éric Lange, Radio France, Émission Le Mouv’
« Un projet qui détourne quelques idées en conserve, qui dynamise notre regard, et fait danser nos neurones. » – Jacques Salomé, écrivain
« On a discuté vraiment longtemps et fort dans nos bureaux hier, on était emballé et on se questionnait: est-ce que c’est une parodie, est-ce que c’est une vraie campagne humanitaire? » – Catherine Perrin, Médium Large, Radio-Canada
« Un projet qui tourne (la pauvreté relationnelle) en dérision et adopte un ton ludique qui met le doigt là où ça fait mal » – Anne-Sophie Novel, LeMonde.fr
« Série web ? Un peu. Projet « transmédiatique » ? Certainement. Ovni ? Pour sûr. Interactif et délicieux ? Oui. Éducatif et drôle ? Aussi. » – Carrousel international du film de Rimouski
« This is a fantastic (and much needed) parody, with a really strong visual communication strategy. I say this work is ‘needed’ because it cuts right to the heart of the Western Supremacy that dominates much of this world (…). It is deliciously and hysterically polemical, a satire on social inequality that confronts us with the outrageous divisions of class and social status that exist in the world. » – Darren Tofts et Alana Hunt, membres du jury au Memefest
Doubleurs Susan Woodfine, John O’Connor, Jennie Hurwood, Claudia Sosa, Sasha Yana Valdes Torres, Vio Courtois, Maurisseau Michelet, Jani Terrien, Colette Minh Nguyen, Emie Guerin
Responsables de l’équipe immigrants (AIBSL) Mahnaz Fozi Jean-Philippe Bérubé
Responsables de l’équipe élèves (École Paul-Hubert) Michel Genest Sébastien Brennan-Bergeron Jérôme Gagné
Consultants Groupe PVP Espace Infusion Stéphane Imbeault
Fiction transmédia présentement en développement, Petropur en ligne plonge le public dans la guerre de communications entre industriels et écologistes. L’histoire est racontée à même la page Facebook de l’entreprise familiale au coeur du conflit. Une satire au ton décalé qui détourne les codes du marketing.
À PROPOS
À l’origine du concept, une question toute simple: qu’arriverait-il si la fille d’un magnat de l’industrie basculait dans le camp écologiste et en devenait une star montante? La page de PetroPur raconte ainsi l’histoire de Julie, jeune diplômée en marketing web, qui est embauchée par son père pour gérer la page Facebook de l’entreprise familiale PetroPur. Un incident fait déraper la campagne marketing tout juste entamée et pousse Julie dans le camp adverse, celui de Greenlove, une ONG écologiste redoutable.
Le projet en développement Petropur en ligne a remporté le prix TV5Monde du meilleur concept de websérie au Festival Tous Écrans, basé à Genève en Suisse. Réalisée par Julien Boisvert et produite par Tapis Rouge Films, cette fiction interactive se déploie en 20 capsules de deux minutes à travers la page Facebook d’une grande pétrolière, soudainement piratée par des activistes écologistes.
Le prix honorifique a été attribué au concept le plus prometteur parmi les sept projets sélectionnés à travers la francophonie en octobre 2015. Le jury a choisi Petropur en ligne pour ces raisons: «Pour un projet véritablement interactif qui traite d’un sujet sérieux et qui le dynamite par son traitement décalé et subversif.» (Source: www.Tous-ecrans.com/2015/site/fr/le-festival/palmares-2015)
Cette fiction est collée à un sujet d’actualité – l’exploration pétrolière – qui a déclenché au Québec et ailleurs dans le monde une guerre d’images sans précédent. Pétrolières et ONGs écologistes se battent à coup de relationnistes, d’armées de publicitaires et de spécialistes en réseaux sociaux pour gagner l’opinion publique. Le projet met en scène cette guerre marketing sur fond de crise climatique, mais à travers un roman-feuilleton léger et mélodramatique.
En terminant, Julien Boisvert tient à féliciter les autres projets nominés:
It’s a basketball world (BrainWorks, Frédéric Baillif et Thierry Tripod) – Suisse Euh saison 2 (Grizzly Films, Brieuc de Goussencourt) – Belgique Président (Darjeeling, Noam Roubah) – France Augmented club (Ombudfilms, André Kuenzy) – Suisse Le 9ème mois (Instants Productions, Patrick Séverin) – Belgique City Manifesto (To Be Continued, Vincent Brançon) – France
Le Conseil des arts du Canada a rendu possible la participation au Festival Tous Écrans.
ABOUT THE PROJECT
What happens when a corporate Facebook page is highjacked by the enemy camp?
This interactive short narrative tells the story of Julie, newly graduated from a web marketing school, hired by her father to manage the page of PetroPur, a family-based oil company. An incident derails the marketing campaign just launched and pushes Julie in the enemy camp, the camp of Greenlove, a powerful NGO based in Toronto. The story is told entirely from the perspective of the Facebook page managed by Julie.
Developed by Quebec filmmaker Julien Boisvert, this project has won « Best concept for an interactive short film » in Europe last year. Tapis Rouge Films and Julien are waiting for the green light of funders to start the PetroPur Page’s production.
A satire on the tremendous battle of images between oil companies and NGOs in Canada, done with renowned partners: Spira, Paraloeil, ACPAV…
About the filmmaker Julien Boisvert is a new media filmmaker and a culture-jammer/queer activist.
He studied video production at Concordia University (2006) and contemporary history at the Université du Québec à Montréal (2002). A recipient of three Québec Arts Council grants, this resident of Quebec City has developed an approach that blurs boundaries between presumed binaries. Julien seeks to generate cognitive dissonances in the public mind. Culture jamming is an important part of his inspiration.
Pas facile tous les jours d’être impliqué dans l’Église catholique, à une époque où toute l’attention va aux prêtres pédophiles, aux positions rétrogrades du Pape et autres scandales. Voici donc un kit de survie qui comprend les incontournables à savoir quand on est catholique de gauche. À travers les témoignages vidéo de Martine, Véronica, Sébastien, Janine et Mario, on découvre les techniques pour se sortir des situations embarrassantes.
Ce projet était diffusé de 2010 à 2014 sur Parole citoyenne – défunte plateforme de l’ONF – qui avait sélectionné Kit de survie (pour cathos de gauche) dans le cadre d’un dossier sur les identités hybrides. Pour réaliser ce documentaire collaboratif, le cinéaste Julien Boisvert a lancé un appel à témoignages à travers les réseaux progressistes et catholiques du Québec. Plusieurs jeunes ont répondu à l’appel et enregistré leur témoignage en respectant trois règles : 1) se filmer avec une webcam, 2) montrer les « outils » du kit de survie, 3) enregistrer la narration séparément pour faciliter le montage.
Combien de bobines Super 8 dorment dans les sous-sols de l’Est-du-Québec? Le projet Mémoires vives a réussi à numériser 55 000 pieds de ces bobines dans l’objectif de donner une deuxième vie aux images d’archives. Sous la direction du réalisateur et coordonnateur Julien Boisvert, l’organisme Paraloeil a mené différents projets d’art public et interactif grâce auxquels ces images ont été revalorisées.
Une plateforme web qui diffuse près de 300 extraits d’archives
Un gros merci aux dizaines de familles qui ont prêté la matière première! Consultez le catalogue en ligne.
Paraloeil vous invite à la projection de Remonter le temps, une oeuvre collective réalisée à partir des archives de la collection Mémoires Vives. Cinq cinéastes du Bas-St-Laurent ont mis leur créativité en commun pour mener à terme cet essai documentaire: Cinthya Bérubé, Françoise Dugré, David Lepage, Huguette Guay et Claude Desjardins.
Composé de quatre courts métrages (voir ci-dessous les synopsis), l’essai Remonter le temps sera présenté au Cinéma Paraloeil le mercredi 3 avril 2013 à 19h30 en présence des réalisateurs. Remonter le temps est le dernier né des projets issus de Mémoires vives, une grande collecte d’archives audiovisuelles menée avec la collaboration de la population bas-laurentienne. Plusieurs projets artistiques ont été créés à partir de cette matière première – les archives – dans l’esprit du crowdsourcing popularisé par le courant transmédia. Parmi ces projets: une soirée VJing, un concours de création Remix Mémoires, cet essai documentaire Remonter le temps, un mini-ciné-parc au centre-ville, et la plateforme en ligne qui diffuse près de 300 extraits d’archives.
Les quatre courts métrages de Remonter le temps
La chasse aux papillons de Françoise Dugré À partir d’une archive tournée à Rimouski au début des années 1980 par Jacques Larivée, ornithologue, le film nous fait voyager entre les chasses aux papillons d’un groupe d’enfants, des entretiens avec les parents ainsi qu’avec l’un des enfants, devenu entomologiste à l’Insectarium de Montréal. En un jeu de strates, les propos s’ouvrent sur différents niveaux de connaissances.
Se regarder vivre de Claude Desjardins et Huguette Guay Capturées en plein vol par des parents aimants, des images de l’enfance viennent questionner le parcours de notre vie. C’est un voyage sans paroles à travers des moments inoubliables venus d’un autre temps.
Ainsi va la vie qui va de Cinthya Bérubé Retraité depuis quelques années, Albert s’occupe de son ranch. Un beau matin, il est victime d’un accident cardio-vasculaire sous les yeux horrifiés de son petit-fils Antoine. Dans un état comateux, Albert revoit sa vie, sa famille et ses amours dans un songe ultime. Survivra-t-il? Ainsi va la vie qui va trace un portrait court et touchant d’un vieil homme face à la mort.
La Neuvaine des peuples nomades de David Lepage et Natasha Kanapé Fontaine Essai poétique. Une jeune Innue danse pour réparer les rapports entre les parts d’elle-même : le peuple innu et le peuple québécois. L’héritage catholique et traditionnel autochtone qu’elle a reçu s’entremêle alors dans ce qu’elle nomme la Neuvaine des peuples nomades.
Les ressources ci-dessous sont à l’attention des élèves du cours Tendance web en cinéma (589-014) du Cégep de Rivière-du-loup (ÉMCV). La liste est mise à jour après chaque cours.