Déconseillée aux spectateurs prudes et conservateurs, la St-Valentin alternative revient pour une 5e année avec un mélange de courts métrages et de performances érotiques présentés le jeudi 13 février à la brasserie Le bien, le Malt. Sous le thème de la St-Valentin brune, la soirée rend hommage cette année aux imperfections, aux amours inusités, aux sécrétions corporelles rejetées, aux parties mal-aimées du corps. « L’équipe a organisé une soirée bien pimentée, où de nombreux tabous seront abordés soit de front ou par le biais de l’humour », précise Lysane Picker-Paquin, co-organisatrice de l’événement. « Ce sera une Saint-Valentin dégourdie, qui célèbre l’amour dans toute sa diversité! »,
Des apparitions de Laurent Caron, Sarah Charland-Faucher, la LIR/Kino_Riki, Jacinthe Montplaisir et Lysane Picker-Paquin viendront pimenter cette soirée présentée par Nous média, avec le soutien de Paraloeil et Brunet. Julie Proulx et son acolyte Julien Boisvert prendront en charge l’animation avec l’intention de sortir le public de sa zone de confort. « Dans notre société démocratique, on est apparemment libre de s’habiller comme on veut, d’aimer qui on veut, de faire ce qu’on veut au lit », rappelle Julien Boisvert. « Pourtant la plupart d’entre nous, on obéit aux modèles fabriqués par la publicité, le showbiz ou même l’industrie porno. C’est pas nous qui décide ce qui est beau ou laid, respectable ou déplacé, etc. La St-Valentin brune, c’est une soirée où on défait les modèles fabriqués, où on sort de la zone de confort. »
L’événement est présenté dans le cadre de la Semaine rimouskoise de l’environnement. L’entrée est 4$ et les recettes seront versées à la Semaine de l’environnement.
St-Valentin alternative 2013
Films cochons 100% bio!
Pour cette 4e édition de la St-Valentin alternative, du cinéma porno et écolo prend d’assaut la Semaine rimouskoise de l’environnement. Le public curieux et un tantinet voyeur aura droit à un éventail de courts métrages et de sujets qui ouvre grand: du mode d’emploi pour faire ses propres jouets sexuels, aux singes bonobos qui utilisent le sexe pour résoudre les conflits, en passant par un concours de légumes les plus performants au lit… Une St-Valentin pour la marge!
Animation et prix à gagner. En collaboration avec Paraloeil, Nous Média et la Semaine rimouskoise de l’environnement. Entrée 4$.
St-Valentin alternative 2012
(Dé)cupidon : Le Cabaret
St-Valentin alternative avec danse, slam, humour, musique et projection de porno artistique. Entrée 5$. !8 ans et +
Mal au coeur devant autant de cupidons? La St-Valentin alternative revient à Rimouski pour une troisième année et passe le micro aux dissidents du Couple, aux défricheurs, aux indignés de l’Amour, aux rebelles du sexe/genre. Un cabaret avec danse, slam, humour, musique, projection de porno alternative, apparition d’invités atypiques via Skype, et on en passe…
Avec Emmamalin Larsson, Stéphanie Pelletier, Jean-Sébastien Bérubé, Katia Fournier, Valérie Sabbah, Rémy Bélanger de Beauport, Frère Jasmin Houle s.c., Julien Boisvert, Julie Proulx, et le Comité pour les droits humains en Amérique latine.
Pour cette 4e édition de la St-Valentin alternative, du cinéma porno et écolo prend d’assaut la Semaine rimouskoise de l’environnement. Le public curieux et un tantinet voyeur aura droit à un éventail de courts métrages et de sujets qui ouvre grand: du mode d’emploi pour faire ses propres jouets sexuels, aux singes bonobos qui utilisent le sexe pour résoudre les conflits, en passant par un concours de légumes les plus performants au lit… Une St-Valentin pour la marge!
Animation et prix à gagner. En collaboration avec Paraloeil, Nous Média et la Semaine rimouskoise de l’environnement. Entrée 4$.
Samedi 12 novembre 2011 – Près de 120 personnes ont bravé le vent et le mercure au point de congélation pour voir le documentaire République: un abécédaire populaire de Hugo Latulippe, présenté en primeur par Nous Média au Parc de la Gare. L’événement a clôturé la première journée d’Occupons Rimouski qui s’est transformé en un campement d’une vingtaine de tentes et plus de 50 occupants qui ont passé la nuit.
Aussi des extraits vidéo de la projection (50 sec):
Photos de Billy Fortin
Le dernier film du cinéaste Hugo Latulippe, République: un abécédaire populaire, est présenté le samedi 12 novembre lors du lancement de Occupons Rimouski, une primeur dans l’Est du Québec
Aux alentours de 19h* ce samedi, au Parc de la Gare, apportez votre chaise pliante et une bonne p’tite laine pour une projection magique sous les étoiles. Bienvenue à tout le monde dès 9h le matin pour cette première journée d’occupation et de campement. Une assemblée publique aura lieu à 11h00, moment où toutes les décisions seront prises afin de déterminer les suites de l’occupation, incluant l’heure exacte de la projection le soir. Vous pouvez amener pique-nique, linge chaud, équipement pour dormir, etc. Sobriété, non-violence et propreté des lieux seront de mise.
La projection est présentée par Nous Média avec la gracieuseté de Esperamos Films. Dans République : un abécédaire populaire, Hugo Latulippe a décidé de réunir, au printemps 2011, 53 leaders d’opinions afin de leur demander ce qu’ils pensaient du Québec moderne et ce qu’ils espéraient pour le futur. À travers une série de mots ou d’expressions, ces hommes et femmes tentent de tracer les contours d’un nouveau projet de société qui pourrait propulser le Québec dans le troisième millénaire et constituer le moteur et l’aboutissement d’une nouvelle social-démocratie. Tantôt drôles, tantôt cinglants, insolents, indignés ou inspirants, les commentaires se succèdent, avec toujours ce même objectif en tête : redonner au rêve ses lettres de noblesse.
En savoir plus sur Occupons et le mouvement des indignéEs:
http://www.occupytogether.org
http://www.occupymontreal.tk
http://www.facebook.com/Occupons.Rimouski
En savoir plus sur République : un abécédaire populaire:
http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/critiques/critique-cinema/15995-irepublique-un-abecedaire-populairei-autrement-lucide.html
Cette conférence-performance était présentée dans le cadre du Forum social bas-laurentien par Julien Boisvert et Véro Leduc en 2011. Le ton de la conférence se situait à mi-chemin entre la satire et le vrai atelier de démystification. Voici un extrait du programme officiel:
Histoire de l’hétérosexualité
L’amour de type hétérosexuel possède une riche histoire qui est rarement racontée. En Occident, les premières traces remontent à la littérature courtoise du 12e siècle. À l’époque, cette nouveauté dans le paysage culturel n’était pas sans déranger. La culture des chevaliers était alors la culture dominante et reposait sur l’engagement entre deux hommes. La nature de leur relation est étrangère à nos définitions actuelles, mais on suppose qu’elles étaient faites d’un mélange d’amitié, de fraternité et d’amour. Les chevaliers se sont trouvés soudainement brusqués par l’irruption de cette nouvelle norme qui les déclassait: l’amour entre un homme et une femme.
Un autre foyer de résistance à l’amour hétérosexuel se trouvait au sein des cercles cléricaux. La culture chrétienne de l’époque considérait la fidélité envers Dieu comme le seul amour légitime. Le relation entre un homme et une femme était bien sûr acceptée et encouragée, mais à condition que cette relation repose sur la survie économique et la procréation. La passion amoureuse – et encore pire la sexualité récréative – n’étaient pas reconnues comme des pratiques légitimes.
Pour un aperçu plus détaillé de cette histoire méconnue, un tableau didactique avait été conçu pour l’atelier:
Ce documentaire suit les activités du Rich Lab, un laboratoire interculturel issu du projet Parrainez un Enfant Riche (PER). Des dizaines de volontaires répartis en deux groupes – groupe des « parrains » et groupe des « enfants » – ont participé à cette simulation de parrainage menée en 2011 à Rimouski au Québec (Canada). Près de 50 élèves du lycée et 50 immigrants originaires du Sud se sont créés des personnages fictifs pour correspondre via un site pastiche. Les « enfants » étaient des élèves de l’École Paul-Hubert et les « parrains » étaient recrutés par l’organisme Accueil et intégration Bas-St-Laurent.
Le Rich Lab a permis de cerner les problématiques réelles vécues par les jeunes d’Occident. L’expérience a aussi permis de valider auprès des immigrants la richesse du lien social qui existe dans leur pays d’origine. À noter que cette simulation a servi à nourrir la scénarisation des infopubs/courts métrages qui allaient être tournés dans les années suivantes.
Les ressources ci-dessous sont à l’attention des élèves du cours Tendance web en cinéma (589-014) du Cégep de Rivière-du-loup (ÉMCV). La liste est mise à jour à la fin de chaque cours.
Cours du 11-12 mai 2015 – Projets exposés par les élèves